Plus qu’un glacier, c’est un tout nouveau concept, unique en France qui a vu le jour au printemps 2021, au 10 rue Bossuet à Dijon, en plein cœur du centre-ville historique.

Après 20 ans dans l’univers de la pizza du côté d’Annemasse, Maud Cuinet a mis à profit son expérience du management dans la franchise alimentaire pour créer Frozencup. Un passage sans transition du chaud au froid, du salé au sucré, de la montagne aux plaines de Bourgogne !

C’est confortablement installée dans le Frozenstore dijonnais que Maud m’a expliqué son concept.

Bonjour Maud, alors qu’est-ce que Frozencup ? C’est de la glace ?

Oui c’est de la glace mais c’est un concept unique de glaces et de milk-shakes entièrement personnalisables : on peut mixer des textures et des parfums en y ajoutant des céréales, des biscuits, des fruits, des topping, des coulis… On peut ainsi créer des saveurs et des recettes quasiment à l’infini.

Ce qu’on incorpore à la glace en change donc le goût. C’est comme du yaourt glacé ?

Ah non, pas du tout, c’est de la crème glacée ! On utilise une base de glace vanille assez neutre pour pouvoir y incorporer d’autres saveurs. Ça n’a rien à voir en termes de goût avec le yaourt glacé, c’est beaucoup plus gourmand. En plus, les produits qu’on y ajoute ne sont pas simplement mixés, nous utilisons une machine spéciale, unique en France, qui infuse véritablement les céréales et les fruits dans la glace.

Comment cette idée vous est-elle venue ? 

Nous avons longtemps travaillé en tant que franchisés dans l’alimentaire et nous voulions créer notre propre franchise avec un concept vraiment innovant. On en avait marre du salé alors on voulait du sucré (rires) ! 

On a découvert le concept aux  États-Unis, c’était très visuel et quand on a goûté, on s’est tout de suite dit qu’il fallait le développer en France. On a même dû importer les machines qui n’existent pas en Europe ! Il y a eu un très gros travail pour trouver tous les fournisseurs.

Vous avez quand même 20 ans d’expérience en tant que franchisé dans l’univers du chaud, pourquoi être passé du chaud au froid ?

Par besoin de changement ! Avec la pizza on travaille très tard le soir, on voulait avoir des horaires qui nous permettent d’avoir une vie familiale. Et on ne souhaitait pas ouvrir une énième franchise de pizzerias, mais plutôt faire quelque chose de différent, quelque chose qui surprenne les gens.

Et puis dans une ville comme Dijon, quand on sort le soir, à partir de 18 ou 19 heures pour manger quelque chose de sucré, il n’y a pas grand-chose. On répond à un besoin.

Dans la pizza le process est très différent, la qualité d’une pizza dépendra beaucoup du pizzaïolo. Nous désirions un process qui soit automatisable pour le reproduire sans déperdition de qualité. Avec Frozencup, c’est la machine qui fait le mélange, on peut donc proposer un produit très homogène. C’est un modèle qu’on peut facilement dupliquer !

Quand avez-vous lancé ce projet ?

Nous avons commencé à travailler sur le projet en 2020 et la première boutique a été ouverte au printemps 2021.

Vous avez démarré en plein Covid, alors que le couvre-feu était encore en place, est-ce que ça a été compliqué ?

Il est certain que la situation a compliqué les choses, on avançait dans l’inconnu. Mais on s’est adapté avec la vente à emporter et la livraison à domicile. Nous avons trouvé des solutions.

Comment le produit a-t-il été accueilli ? 

Très bien ! L’accueil a été très chaleureux, il a fallu prendre le temps d’expliquer le concept aux clients. C’était un produit nouveau donc il y avait de la pédagogie à faire, mais dès que nos clients ont goûté et compris toutes les possibilités, ils ont adopté Frozencup ! 

Les clients reviennent, ils amènent des amis et leur expliquent le concept à notre place, ils ont vraiment envie de partager cette expérience. Nos clients deviennent vite nos meilleurs ambassadeurs.

Certains prennent toujours la même recette alors d’autres inventent un nouvel assemblage à chaque visite. C’est très ludique… et gourmand !

Pourtant la base reste toujours de la glace à la vanille… 

Oui, mais selon ce qu’on ajoute cela transforme complètement la texture et les saveurs, selon les recettes on oublie complètement la vanille. Les clients n’ont jamais goûté ça et ils sont ravis ! Et en plus c’est très visuel, certains partagent les photos de leur recette sur instagram.

Frozencup est donc une franchise ?

Nous l’avons pensée comme une franchise, nous avons développé un concept, créé une marque, inventé un univers, mis en place une filière d’approvisionnement et une méthodologie de tra-vail. Pour l’instant il n’y a qu’un Frozenstore à Dijon, mais un autre devrait ouvrir en Savoie et l’objectif est de développer la franchise. Il y a un vrai potentiel.

La glace est un produit saisonnier, est-ce que ça ne complique pas un peu les choses ?

Bien sûr, il y a une saison haute au printemps et en été et une saison basse en automne et en hiver. C’est pour cela que nous proposons d’autres produits, les milk-shakes bien sûr, mais aussi des boissons chaudes, café, latte machiatto, thé chai, par exemple, ainsi que des boissons fraîches et des infusions glacées en été, des pâtisseries, des bols de céréales et des gaufres. 

La plupart des produits que nous vendons, pâtisseries, gaufres, milk-shakes, boissons chaudes sont également personnalisables avec l’ajout de coulis, de toppings. On reste dans le sucré, le lien c’est la gourmandise !

Quel âge ont vos clients ?

On a vraiment tous les âges, des grands-parents avec leurs petits-enfants, des familles, et beaucoup de jeunes, des étudiants.… Une grosse partie de la clientèle a entre 12 et 35 ans.

Pour les très jeunes, Frozencup est leur sortie, avec leur argent de poche. Nos produits leur sont accessibles financièrement.

Certains clients viennent le matin prendre leur bol de céréales personnalisé. 

Le mercredi après-midi ou le samedi nous accueillons souvent les parents et leurs enfants, c’est très familial !

Et votre meilleure vente, c’est la glace ?

Les milk-shakes ! Ça a été la vraie surprise, mais ça s’explique, c’est plus facile à consommer dans la rue. Et là encore tout est personnalisable, on peut varier les saveurs à l’infini.

Comment gérez-vous à l’heure actuelle les problé-matiques d’inflation, de pénuries, de hausse du coût de l’énergie ?

C’est compliqué comme pour tout le monde. Le prix du lait par exemple a beaucoup augmenté, et c’est le cas de nombreux produits. Nous faisons  le maximum pour ne pas répercuter ces augmentations afin de garder un bon rapport qualité-prix mais la crise affecte nos marges. Sans parler du coût des emballages ou des réfrigérateurs qui consomment énormément d’énergie… On veut malgré tout que nos prix restent accessibles pour que nos clients puissent se faire plaisir et partager l’expérience Frozencup en famille.

Pourquoi avoir implanté le premier Frozencup à Dijon ?

On aurait sans doute eu un démarrage plus rapide et plus de visibilité si on s’était implanté dans le Sud, ou sur le littoral, dans une station balnéaire très touristique, mais nous souhaitions nous installer en Bourgogne Franche-Comté pour nous rapprocher de notre famille. Dijon était le bon compromis. C’est une très belle ville, une ville qui attire des touristes, des étudiants, des entreprises, et son centre-ville est dynamique. C’est une ville dans laquelle nos enfants peuvent grandir !

Frozencup – 10 rue Bossuet , 21000 Dijon.
www.frozencup.fr

“Frozencup ce n’est pas que de la glace, ce sont aussi des boissons chaudes…”

… du café, des boissons fraîches, des milk-shakes, des pâtisseries et des gaufres !”